Historique
S'inspirant largement de la Conférence des Doyens des Faculté de Médecine francophones (CIDMEF) créée depuis plus de 20 ans et reprenant une idée déjà française de rapprocher les facultés de Pharmacie francophones, nous eûmes l'idée et la volonté de créer Bordeaux en mai 2002 la CIDPHARMEF, en présence déjà d'une trentaine de doyens des facultés de Pharmacie que notre langue rapprochait. Le climat aquitain aidant, l'esprit convivial de cette Conférence nous incita à nous réunir, chaque année, grâce aux efforts de nos hôtes et l'aide financière fidèle de l'Agence Universitaire de la Francophonie.
A la différence d'autres conférences des réseaux institutionnels de l'AUF, chaque année nous a permis de visiter de nombreuses facultés, après Bordeaux (2002), Cluj (2003), Dakar (2004), Beyrouth (2005), Montréal (2006), Bruxelles (2007) couplée avec les deux autres Conférences Santé, Monastir (2008), Phnom-Penh (2009), Ouagadougou (2010), Lyon (2011), à nouveau Beyrouth en 2012, Rabat en 2013, puis Tour, Cluj et Abidjan en 2016. Notre Conférence a donc déjà visité 11 pays francophones, dans 4 continents, avant de nous retrouver en 2017 au Canada à Québec.
Au fil des années, le nombre de participants s'est accru régulièrement, augmentant la diversité d'origine facultaire et permettant ainsi des échanges très fructueux entre tous, aussi bien dans le domaine de la pédagogie que de la recherche.
Chaque conférence permet la présentation détaillée d'un ou deux pays, mettant ainsi en avant leur spécificité. L'évaluation des facultés de Pharmacie en faisant la demande, est un point fort de notre Conférence. De plus, chaque année se mettent en place de nouvelles commissions de travail, réfléchissant à des thématiques d'enseignement et de recherche intéressant la communauté pharmaceutique francophone.
Je me réjouis particulièrement qu'en dix années, l'enthousiasme de certains ait permis de faire progresser aussi vite notre Conférence, contribuant notamment à l'excellence des échanges entre nos facultés de Pharmacie d'expression française.
Pr. Jean CAMBAR
Université de Bordeaux
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